HOP & ROLL



En tête d’affiche était Øxymore. Le groupe a été fondé en 2015 par Dylan Quiquerez (batterie) et Kylia Guerne (chant). À cette époque-là, ils étaient encore à l’école obligatoire. Les amis qui jouaient avec eux ne font plus partie du groupe. Dylan explique : « Au début nous faisions de simples reprises pour s’amuser, et au fur et à mesure des années, le groupe s’est « professionnalisé ». » D’autres musiciens se sont joints à eux. Le groupe a sorti son premier album en 2019 et son premier single en 2021.
Øxymore est une communauté musicale très éclectique : « Nous avons des univers musicaux très différent. Pop, jazz, blues, rock, métal. »
Cela peut parfois rendre la composition délicate d’autant plus que le groupe compose ensemble. En revanche, c’est souvent Kylia qui écrit les paroles.
Les membres du groupe sont Kylia Guerne (chant), Dylan Quiquerez (batterie), Esteban Corral (basse), Max Moeschler (guitare/clavier) et Lenny Jantscher (guitare).
Le groupe d’ouverture, « 7 Planets without Pluto », a enchanté le public avec des reprises sur le thème de l’espace.
Les jeunes spationautes ont fait une vingtaine de concerts dans la région neuchâteloise pour sa tournée « Space 2022 ». Le groupe est composé d’étudiants de BBM74, la célèbre école de musique neuchâteloise.
Interrogée sur les chansons qu’ils aiment interpréter, la chanteuse, Anokhi Walmsley, déclare : « On joue bien « The Final Countdown » de Europe et c’est le morceau qui a le plus de succès… peut-être que c’est souvent la génération de nos parents qui nous regarde…»
Elle rigole et rajoute : « On s’éclate sur Space Cowboy, de Jamiroquai! »
Les membres du groupe sont Anokhi Starlight Walmsley (chant), Roman Gerardi (basse), Mateo Gerardi (batterie), Livio Dubois (guitare), Noah Mathys (guitare) et Melvin Grenet (clavier).
NOUVELLES DU PALAIS : TOUTES LES PAPILLES SONT EGALES !
Léa Fluckiger (27 ans), étudiante en dernière année de Master d’archéologie, se décrit comme « basique » dans ses goûts de bière (elle aime les blanches et les blondes, n’aime pas beaucoup l’amertume et préfère les styles belges), tandis que Fabienne Lini (43 ans), coach dans la formation, aime tous les styles de bière sauf la blanche et les sour [acidulées]. A la brasserie, on lui sert souvent un verre de stout.


Camille Jéquier
Alexane Baume (24 ans) et Claire Taillefert (25 ans), toutes les deux entre deux formations, pincent pour l’IPA, mais également pour la pale ale, la NEIPA et, dans le cas de Claire, la blanche.
Par curiosité, nous avons demandé à ces amatrices de bière de nommer d’autres boissons alcoolisées auxquelles elles tiennent. La liste contient le Moscow mule (Alexane), le Caipiroska (Claire), le cidre doux (Léa), le whiskey (Camille) et le champagne (Fabienne).
En revanche, il y a l’unanimité dans leur préférence pour la bière artisanale par-dessus la bière industrielle.
Camille : « Avec les bières artisanales, on retrouve une variété de goûts d’une brasserie à l’autre. Il y a une recherche des goûts, contrairement aux bières industrielles, où le goût doit être le plus neutre possible. »
Fabienne : « La bière artisanale est souvent saisonnière, avec des goûts différents tout au long de l’année. Elle change avec les saisons. »

Léa s’insurge contre une certaine publicité de l’un de nos supermarchés les plus connus qui met en scène « la grillade avec les males alphas d’un côté et les nanas avec leurs brochettes de légume de l’autre ». Les femmes boivent forcément des bières roses et douces au goût de fruits exotiques. « C’est une connerie sans nom, » dit Léa.
Fabienne se souvient d’en avoir bu avant d’avoir le choix de la bière artisanale. Elle trouve dommage que le goût est celui de fruits exotiques. On touche à son engagement pour le localisme : elle exige le circuit court et cherche à soutenir l’économie locale.
Ces cinq femmes ne consomment pas la bière de la même façon. Claire explique qu’elle en boit « partout, chez [elle], au bar, au bord du lac, au resto » et Alexane précise « une meilleure question, c’est où est-ce qu’on ne boit pas de bière !»

C’est entre copines que Camille aime prendre un verre de bière, surtout en sortant du travail, mais également chez elle. Au restaurant, elle commande souvent du vin avec son repas, mais elle a habité longtemps en Italie, où on commande de la bière avec sa pizza. Un accord parfait, selon elle.
Pour Claire, la bière est l’amie du burger frites, tandis que pour Fabienne « tout peux se marier avec la bière, selon le style qu’on boit ». Elle l’accorde même au dessert.
Alexane et Claire ne font pas que boire de la bière, elles en ont brassé.
Alexane explique : « On a fait deux brassins. La première avait très bonne odeur, mais pas de goût. Pour la deuxième, il y a eu un bug. Elle a tourné. »
Elles veulent recommencer à brasser, mais le matériel leur a été prêté et elles ont dû le rendre entretemps. Elles cherchent un nouvel équipement.
« Si l’un des lecteurs de l’article est un généreux donateur de casserole, on prend, » lance Claire.
Et c’est là que notre article arrive gentiment à sa conclusion. Nous avons voulu dire que le stéréotype réduit la complexité et la multiplicité d’une réalité à une image simpliste qui devient restrictive, car en la propageant on la rend prescriptive, mais le dire explicitement n’est pas nécessaire. Ces femmes qui décrivent tout simplement leurs façons de consommer la bière l’ont bien démontré. Nous les remercions d’avoir accepté de nous en parler et nous laissons le mot de la fin si poétique à Fabienne :
« Il faut sortir des clichés que la bière, ce n’est pas pour les femmes… La bière nourrit le corps et l’âme. »
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L’article de Julie Rambal paru le 2 août 2019 dans Le Temps
La vidéo rigolote du 7 février de la chaîne Une bière et Jivay